Parkinson

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La sophrologie et la maladie de Parkinson

Un soin de support, un accompagnement, un gain d’autonomie

Pour les personnes atteints par la maladie de Parkinson et leurs proches :

  • POURQUOI LA SOPHROLOGIE ?

En effet, nous savons combien le bien être émotionnel influence considérablement l’état moteur du malade Parkinson, de même que le statut moteur impact directement l’humeur et son état émotionnel.
Dans cette interaction, la sophrologie, par ailleurs mise au point par un neuropsychiatre, trouve en tant que soin de support, tout son intérêt.

La motivation initiale de la pratique de la sophrologie permet au patient de trouver en lui ses propres capacités. De trouver les ressources nécessaires pour s’adapter et interagir avec les symptômes de la maladie. Il s’agit de prendre conscience de son potentiel pour découvrir une meilleure qualité de vie ainsi qu’un bien-être psychique et physique.

Ainsi par sa pratique régulière, le patient s’aidera à une meilleure gestion de ses émotions. Il saura diminuer son niveau général de stress et améliorera également son sommeil. Devant les événements de la vie, il saura faire preuve d’une attitude plus sereine.

Améliorer le quotidien du patient :

Proposer des outils au patient pour l’aider à reprendre confiance en lui psychologiquement et physiquement.

  • Travailler sur l’équilibre moteur et émotionnel (perte d’équilibre -> perte de la confiance, de repère -> déprime -> isolement).
  • Travailler sur le sentiment de honte souvent présent chez ces personnes qui peu à peu, perdent leurs capacités.
  • Travailler pour retrouver une mobilité du visage (amimie) et donc améliorer l’empathie, le lien des autres.
  • Travailler sur le relâchement musculaire, apprendre à prendre conscience de son corps et donc à pouvoir anticiper les blocages pour s’y préparer et y faire face sans angoisse, percevoir l’évolution des symptômes pour en informer le médecin lors des consultations.
  • Travailler la respiration et la capacité respiratoire.
  • Travailler sur l’attention et la concentration pour une meilleure maîtrise de soi.

Dans le cadre chirurgical – Préparation à la stimulation cérébrale :

Comme à la préparation à l’accouchement, il s’agit d’aider le patient à se préparer psychologiquement et physiquement à cette intervention lourde et longue pratiquée sous anesthésie locale. En lui permettant d’être acteur au cours  de son intervention, de maîtriser ses émotions, son stress et les douleurs dues à l’immobilisation prolongée. Ainsi que d’accueillir plus facilement les stimulations au cours de l’intervention qui peuvent être éprouvantes.  Une prise en charge de 6 à 8 séances permettent son apprentissage.

Pour les aidants :

Il s’agit d’aider l’entourage à comprendre l’impact de la maladie chez leur conjoint ou parents, pour mieux le comprendre et l’aider, en le soutenant dans la bienveillance. Le but est également de permettre de trouver ses propres capacités face à la gestion du foyer.